Ma pratique

Réunis pendant deux jours, les membres du conseil d’administration du Collège des médecins du Québec ont renouvelé leur confiance à l’égard de leur président.

Alors que Québec a inclus dans sa loi spéciale une disposition pour «empêcher les médecins de s’exiler», de plus en plus songent à partir. Le parcours de la Dre Mai-Anh Le Van illustre un ras-le-bol que confirment les chiffres.

Après la fronde contre le président du CMQ, la présidente du Conseil interprofessionnel du Québec, Danielle Boué, appelle à replacer le débat sur un terrain institutionnel: celui de l’indépendance des ordres et de la confiance du public.

Le CISSS des Laurentides a développé un programme de réadaptation pulmonaire original, dans le sens où il se déroule exclusivement en virtuel. Une initiative portée à bout de bras par Mélanie Marcotte, lauréate du Prix Profession Santé 2025 dans la catégorie «Pratique novatrice – infirmière».

De tout temps, l’influence a été à la fois convoitée et mal comprise. Pouvant être associée à des jeux de pouvoir ou à de la manipulation, elle mérite pourtant d’être revisitée sous un angle plus éclairé. Dans un contexte professionnel marqué par la complexité et la collaboration, l’influence s’impose comme une compétence essentielle. Bien utilisée, elle peut avoir un effet inspirant et devenir un vecteur d’impact durable.

L’impressionnant parcours du physiatre Martin Lamontagne en échographie musculosquelettique, médecine du sport et techniques d’injection en médecine régénérative est sûrement le meilleur indicateur de sa passion, qu’il transmet depuis plus de 25 ans à de nombreux professionnels de la santé.

Chirurgien pionnier et boulimique de découvertes, le Dr Michel Gagner a développé un nouveau type de chirurgie, moins invasive et plus sécuritaire pour les patients atteints de diabète et d’obésité: la chirurgie magnétique, qui utilise des super aimants pour connecter les deux parties de l’intestin.

Deux épisodes récents ont ramené le système professionnel québécois sous les projecteurs, indique Manon Lambert. «Deux situations distinctes, un même fil conducteur: la difficulté croissante de maintenir un dialogue de confiance entre les professionnels et leur régulateur.»