Droit et déontologie

Poursuivi en déontologie pour des propos douteux au sujet de la pandémie de COVID-19, un médecin contestait l’expertise de sa consœur.

Cet omnipraticien de l’Outaouais recevait sa patientèle dans son cabinet, qui est aussi son domicile, au milieu d’un véritable capharnaüm. Il a écopé d’une amende de 5000$ et d’une limitation d’exercer.

Le Dr Marc-Antoine Charron a laissé sa vie et ses intérêts personnels prendre le dessus au détriment d’un patient suivi par un de ses collègues.

Le médecin a envoyé à une patiente des textos et des courriels contenant des propos abusifs à caractère sexuel. Il lui a aussi transmis une photo d’un pénis.

Sanctionné par le passé pour des attestations de complaisance, le Dr Raymond Rezaie s’était engagé à ne produire qu’un seul certificat médical par an et par étudiant.

Le Dr Thierry Daloze a couvert à deux reprises l’absence d’une de ses collègues en assumant la responsabilité de salles d’opération que sa consœur devait superviser.

Le tribunal maintient en revanche les autres sanctions imposées à l’obstétricien-gynécologue, rejetant à la fois les appels formulés par le clinicien et le syndic du Collège des médecins.

Le médecin ontarien a été reconnu coupable de «conduite honteuse, déshonorante et non professionnelle».