Gestion / finances

«Le gouvernement ne veut pas retirer ou suspendre sa loi 2, et de notre côté, nous ne souhaitons pas ou ne voulons pas négocier avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, la loi 2», avance le Dr Marc-André Amyot, président de la FMOQ.

Changer le mode de rémunération des médecins est nécessaire au Québec, réitèrent des expertes, mais il s'agit d'un faux débat, selon elles, puisque les parties étaient déjà toutes d'accord sur ce point.

Les écarts de rémunération liés au genre, à la race et au statut d’immigration persistent chez les médecins canadiens et sont liés à leur manière de répondre aux attentes des patients.

Après les médecins spécialistes et les étudiants en médecine, voilà que les pharmaciens propriétaires annoncent à leur tour leur intention de contester devant les tribunaux des dispositions de la loi 2.

«Je ne crois pas que ceux qui ont rédigé la Loi 2 avaient de mauvaises intentions. Mais cette loi comporte plusieurs éléments qui risquent de détruire ce qui reste de notre première ligne», avance la Dre Geneviève Dechêne.

Les manifestants estiment que la loi met en péril l’accès aux soins pour les enfants, en plus de nuire à la recherche.

«Pensez-vous vraiment sortir gagnant de ce bras de fer? Personnellement, j’en doute. Je pense que vous êtes allé trop loin et que vous vous y êtes pris de la mauvaise façon», déplore le Dr Roger Ladouceur par rapport à la Loi 2.

La réforme des frais de bureau semble en pause, mais rien n’est clarifié. Un brouillard qui fragilise encore davantage des GMF déjà sous tension financière.