Ma pratique

Est-il acceptable d’être émotif avec un patient? Tout est une question de dose : «L’expression des émotions doit être appropriée : une absence crée une distance, et un trop plein est envahissant», résume Charles-Antoine Barbeau-Meunier.

Pas besoin d’être soi-même malade pour passer de l’autre côté du bureau de consultation. Au Québec, un adulte sur trois accompagne l’un de ses proches en lui fournissant de l’aide ou des soins au moins une heure par semaine, soit environ 2,4 millions de personnes à travers la province. Parmi eux, des professionnels de la santé qui assistent leurs proches dans leur parcours de soins et font parfois la passerelle entre deux mondes.

Profession Santé a rencontré des médecins qui prennent en charge des pairs ou des pharmaciens, ainsi que des pharmaciens qui ont pour patients des médecins.

Neuropédiatre, la Dre Geneviève Bernard prend en charge des enfants atteints de maladies neurodégénératives rares pour lesquelles il existe peu ou pas de traitements.

Certains soignants doivent parfois retirer le sarrau et passer de l’autre côté du bureau, pour devenir patients ou proches aidants. Mais il peut être difficile de laisser ses réflexes de professionnel de la santé de côté et d’accepter son nouveau rôle.

Comment apprécier le caractère urgent d’une situation pour décider de s’occuper d’un parent? Les Drs Fabienne Djandji et Alain Vadeboncoeur partagent leurs expériences aux frontières de la déontologie.

Comment composer avec sa propre maladie lorsqu’on est soi-même médecin? Doit-on dire ou taire sa profession à l’équipe de soins? La psychologue Marika Audet-Lapointe revient sur les enjeux majeurs auxquels sont confrontés les soignants soignés.

La menace est brandie par la FMRQ qui se demande à quoi joue le gouvernement dans le cadre des négociations entourant le renouvellement de l’entente collective des médecins résidents.