Infos cliniques

La pharmacopée autochtone pourrait fournir à la médecine des armes précieuses face à une bactérie qui a acquis une résistance à plusieurs antibiotiques modernes, indiquent des travaux réalisés à l'Université de Regina.

Un nombre croissant de Québécois souffrent de troubles du sommeil. Si la moitié d’entre eux déclarent avoir des problèmes de sommeil, on estime que l’insomnie chronique touche de 15 à 18% de la population, tandis que l’apnée modérée à sévère concernerait 10 à 15% des adultes, surtout après 40 ans. Des chiffres approximatifs, car ces deux troubles du sommeil – les plus prévalents – sont largement sous-diagnostiqués.

Les psychotropes représentent la classe de substances la plus utilisée dans le monde. Bien que certains d’entre eux soient indispensables pour traiter de nombreuses maladies, les abus de psychotropes licites et illicites constituent un problème sociétal majeur.

Les sociétés savantes sont unanimes: la TCC de l’insomnie devrait être le traitement de première intention de l’insomnie chronique. Très peu accessible et efficace qu’auprès de 60 à 70% des individus, les médecins n’ont d’autre choix que prescrire des médicaments à leurs patients.

Mû par une intarissable volonté d’aider ses patients, c’est pour eux que le Dr Martin Plaisance, néphrologue au CHU de Sherbrooke depuis 25 ans, a instauré le premier programme d’hémodialyse à domicile en Estrie, choisi d’offrir l’aide médicale à mourir et est même devenu donneur il y a quelques années.

Derrière son comptoir à Chicoutimi, Kevin Girard connaît le scénario par cœur. Un patient âgé arrive, renouvellement de somnifère à la main. Il dort bien, ne tombe pas, ne se sent pas étourdi au réveil. Pourquoi changer? «Ils sont convaincus que tout va bien. Mais au bout de 10 ou 15 ans, c’est de la vraie dépendance. Ils ne réalisent pas que ça peut devenir dangereux», constate le pharmacien propriétaire. 

Une nouvelle étude démontre l’efficacité à long terme de la thérapie fonctionnelle cognitive dans la prise en charge de la lombalgie chronique, ouvrant la voie à de nouveaux traitements non médicamenteux.

En une décennie, le «modèle de Montréal» a transformé la relation soignant-soigné. Propagé désormais dans tout le réseau, il impose le partenariat avec les patients comme un levier de qualité, de sécurité et d’innovation en santé.