Pratique pharmaceutique

Gage Grassick, originaire de la Saskatchewan, trouve sa raison d'être sur le terrain et en dehors.

Parce que leur métier confine à la vocation, les professionnels de la santé sont particulièrement vulnérables au workaholisme. Dans un monde où la performance et l’engagement professionnel sont souvent valorisés, la frontière est cependant difficile à tracer entre passion et dépendance. À travers des témoignages de cliniciens et des conseils d’experts, nous explorons cette réalité en vous invitant à réfléchir à votre rapport au travail.

Certains signes peuvent-ils alerter d’une dépendance au travail naissante? Quelles solutions mettre en place pour s’en prémunir ou y remédier? Deux experts livrent leurs conseils.

Le concept du workaholisme a été élaboré par le psychologue Wayne Oates, qui le définit comme un «besoin incontrôlable de travailler constamment». Mais s’il est parfois difficile de distinguer engagement et surinvestissement, passion et dépendance, il est nécessaire de savoir se mettre des limites.

Dans des professions aussi engageantes que celles de la santé, il est souvent difficile de faire la part des choses entre la passion saine pour son métier, et un rapport destructeur avec ce dernier.

Les raisons pour lesquelles un collègue quitte son emploi sont multiples : retraite, démission, licenciement, voire radiation professionnelle… Comment poursuivre l’activité de sa clinique ou de sa pharmacie et maintenir une cohésion d’équipe dans ces conditions?

«Le week-end dernier, un autre patient de la pharmacie a subi le supplice de la porte tournante», écrit Denis Roy dans le deuxième billet de sa série sur l’interdépendance des professionnels de la santé et comment les actions des uns peuvent compliquer le travail des autres.

L’utilisation d’outils basés sur l’intelligence artificielle dans le système de santé se heurte à un manque de confiance de la part du public et des professionnels, car leur pertinence et leur sécurité peinent encore à être démontrées.