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Deux pharmaciens propriétaires partagent leur expérience et racontent comment ils ont composé avec le sinistre de leur pharmacie, qui n’arrive pas qu’aux autres.

Ce n’est pas pour rien qu’on dit les professionnels de la santé mariés à leur travail. Entre les horaires à rallonge, la fatigue, la pression et les patients, leur vie amoureuse est souvent reléguée au second plan. Témoignages de cliniciens qui aspirent tant bien que mal à trouver l’harmonie.

Qu’il est difficile d’aimer, chantait Gilles Vigneault. Ce n’est certainement pas les professionnels de la santé qui diront le contraire, eux qui peinent à concilier couple et travail. Trois psychologues livrent leurs astuces pour surmonter les embûches propres à ces métiers prenants.

«Les médecins qui réussissent n’ont pas de vie perso», assène, résignée, la Dre Odile Kowalski. Cette leçon, la médecin de famille spécialisée en obstétrique l’a apprise à ses dépens.

S’il n’a, à première vue, rien de pénible, le travail en pharmacie peut toutefois être source de douleurs et d’inconforts en raison d’une variété de postures statiques et de mouvements répétitifs.

Parce que la vie de couple est rarement dissociable de la vie intime, Profession Santé s’est entretenu avec la présidente de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec, Joanie Heppell, pour comprendre l’impact des métiers de la santé sur le rapport des professionnels au désir et à leur corps. Et glaner au passage quelques conseils.

La majorité des pharmaciens salariés interrogés rapporte une surcharge de travail encore trop importante, des conditions peu optimales à la pratique clinique et un manque de communication avec leurs employeurs.

Cet été comme l'été passé, la demande de remplacements en pharmacie ne faiblit pas. Les agences peinent à combler les besoins et déplorent même une concurrence de plus en plus agressive.