Opinions

La terrible histoire d’Andrée Simard («Mort d’Andrée Simard, dans la douleur et la détresse», La Presse, 20 janvier) témoigne du manque d’accès à des soins palliatifs médicaux dans plusieurs hôpitaux québécois. Les petites équipes palliatives en place ne suffisent plus à desservir tous les malades en fin de vie qui souffrent.

«Vous vous souvenez? Nous avions l'habitude de nous retrouver au poste du 3e sud pour nous parler de nos patients et nous les transférer pour la fin de semaine... J'adorais ces moments.»

Malgré ma volonté de réduire la souffrance des autres, même si j'enfile quotidiennement ma tenue de guerrière, je me suis récemment surprise à dire tout haut: «Je suis fatiguée de donner toute mon énergie et mes ressources à ma profession.»

«La pandémie aura finalement réussi à m’user. Après plus de 15 années à occuper différents postes administratifs, [...] j’ai décidé de prendre un congé sabbatique de gestion. Grâce à ce pas de recul, j’ai pu réfléchir et j’ai identifié trois grands chantiers incontournables pour offrir une première ligne accessible et de qualité au Québec.»

«Le Canada a réduit son taux d’arthroscopies du genou, qui a chuté de 46% chez les adultes de plus de 60 ans entre 2014 et 2019 – ce qui est une bonne nouvelle. Pourtant, 99 personnes âgées sur 100 000 subissent encore cette intervention chaque année.»

Beaucoup de médecins sont comme moi, des personnes passives-agressives qui font plaisir. Nous détestons la confrontation. Mais parfois, il faut dire «non» pour le bien des patients. Voici mes conseils.

«Il y a quelque chose qui cloche, et pas qu’un peu, dans le système de fabrication des médicaments. Ça fait plus de dix ans que ça dure! Quelqu’un va-t-il finir par se réveiller?» se demande Marc parent.