Les plus récentes statistiques dévoilées cet été par The Gazette sur le nombre de médecins ayant quitté le réseau public de la santé sont particulièrement inquiétantes et révélatrices d’un désenchantement qui ne va qu’en grandissant.
«Il n’est pas facile de dire non à un patient. Jusqu’ici, on disait non en évoquant un règlement, c’était souvent frustrant, mais [avec le PL 67], dire non parce que cela dépasse nos compétences… ce sera difficile.»
Les produits de santé naturels posent un dilemme aux pharmaciens, qui doivent composer avec la demande des patients d'un côté et les lacunes des études sur leur pertinence clinique.
«Nous veillons sur nos plus jeunes patients, mais il est tout aussi important de prendre soin de l’avenir de leur planète», rappelle Alice Collin dans son éditorial sur l'impact environnemental du secteur pharmaceutique.
«L’acétaminophène était en rupture l’année dernière. En ce moment, c’est l’aspirine… Original, générique, «source unique» ou non, tout est à risque», s'inquiète Christophe Augé.
«Pour que la machine fonctionne, il faut des employés enthousiastes, fiables, guidés par l’envie de toujours offrir le meilleur d’eux-mêmes… C’est ce que j’ai écrit sur ma liste de souhaits cette année!»
«L’évolution de la profession et l’élargissement des champs d’activités des pharmaciens rendent la spécialisation incontournable. C’est une question d’organisation et d’efficience.»
Permettre aux étudiants du DEC d’intégrer le Pharm. D.? «D’aucuns crient à l’injustice, voire à la dévalorisation du diplôme de pharmacien, d’autres y voient une perte de bons bras droits...» Christophe Augé voit les choses tellement différemment.