Ma pratique

Le débat que la société québécoise a connu au sujet de la légalisation de l’aide médicale à mourir a remis à l’ordre du jour un privilège qui existait depuis longtemps dans la Code de déontologie des médecins : l’objection de conscience.

Échographie, résonance magnétique, télémédecine… la multiplication des technologies d’imagerie médicale fait en sorte que l’examen physique traditionnel, pourtant pratiqué depuis des siècles, perd sans cesse du terrain.

Alors que les mouvements citoyens pour la préservation de l’environnement prennent de l’ampleur, le milieu de la santé, lui, tend à tirer de l’arrière. Certains professionnels de la santé choisissent néanmoins de montrer l’exemple en matière de développement durable.

Une urgentologue de l’Hôpital Pierre-Boucher a écopé de trois mois de radiation pour avoir mal évalué la gravité de l'état d’un patient souffrant d'un cancer des intestins et l'avoir poussé à effectuer 700 km en voiture, malgré des douleurs atroces, pour se rendre au centre hospitalier près de chez lui.

Plusieurs médecins recherchent leurs patients sur Google. La plupart, par simple curiosité ou pour mieux connaître la personne devant eux. Toutefois, les professionnels doivent être très prudents, croit le Dr Paul Hsieh.

Une médecin de famille vient d’être radiée par le Conseil de discipline du Collège des médecins du Québec pour une période de quatre mois pour avoir prescrit à un proche un nombre «effarant» de narcotiques, majoritairement de l’Oxycodone.

Alors que le Dossier Santé Québec a connu des ratés ces derniers mois, le Collège des médecins du Québec recommande à ses membres d’imprimer les ordonnances pour leurs patients en attendant que des lacunes soient corrigées.

Le syndic du Collège des médecins du Québec s’est opposé à la demande du psychiatre Pierre Mailloux de pouvoir exercer de nouveau auprès des enfants et des adolescents. Depuis 2008, celui que l’on surnomme le Doc Mailloux ne peut plus traiter cette clientèle, puisqu’il a prescrit de trop grandes quantités de médicaments à des jeunes de 6 à 12 ans.