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Le Canada a exposé les travailleurs de la santé au risque de contracter la COVID-19 et de ramener le virus dans leur famille parce qu'il n'a pas tiré de leçons du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, selon un nouveau rapport.

Chirurgies en attente, consultations auprès d’un médecin spécialiste, taux de vaccination, délai d’attente à l’urgence : Québec rate la plupart des cibles de son plan stratégique, montre le Rapport annuel de gestion 2019-2020 du ministère de la Santé et des Services sociaux publié jeudi.

L'opposition à l'Assemblée nationale promet d'être "tenace", après avoir essuyé un autre refus de la part du gouvernement de tenir une commission d'enquête publique sur les 4000 décès en CHSLD.

L’arrivée de la pandémie mondiale de coronavirus en mars dernier a relégué au second plan la crise des opioïdes. En Colombie-Britannique, les mois d'été ont battu des records en termes de décès reliés à la surconsommation de ces substances.

La situation est catastrophique dans les urgences, prévient le Dr Bernard Mathieu, président de l’Association des médecins d’urgence du Québec. Des décisions difficiles devront être prises dans les hôpitaux d’ici deux semaines, croit-il.

Des mesures doivent être mises en place par Québec pour encourager les médecins à exercer à domicile, indique le Collège des médecins du Québec dans un mémoire déposé jeudi lors des consultations sur le projet de loi 56 qui vise à reconnaître et à soutenir les personnes proches aidantes.

De nouvelles données provenant d’une enquête de l’Université de Sherbrooke montrent que la pandémie de COVID-19 a entraîné des impacts psychosociaux importants chez les Québécois, particulièrement chez le personnel de la santé et les jeunes.

Les unités de soins intensifs devront faire face à une augmentation marquée des hospitalisations dans les prochaines semaines, estime le Dr François Marquis, et ce, tout en devant composer avec un manque criant d’infirmières et de préposés aux bénéficiaires.