Pratique pharmaceutique

Travail, famille, loisirs, entraînement physique, repos: nous essayons constamment de tirer le meilleur parti de chaque journée, avec plus ou moins de succès. S'il est impossible d'ajouter des heures à la journée, il est possible d'utiliser judicieusement le temps limité dont nous disposons.

Les cliniciens touchent de six à dix fois le revenu brut moyen des Québécois. Leur statut de travailleur autonome ne leur confère certes aucun avantage social et ils ont des frais de bureau. Il n’empêche que plusieurs sont gênés aux entournures par leur rémunération.

Et si le véritable enjeu du système de santé n’était pas les difficultés d’accès au médecin, mais plutôt l’appariement au bon professionnel? Un pharmacien entend mettre à profit l’intelligence artificielle pour régler ce problème.

La pénurie de pharmaciens s’accentuant depuis deux ans, les propriétaires n’ont d’autre choix que jouer la carte de la rémunération pour séduire leurs futurs employés.

Médecins et pharmaciens gagnent bien leur vie. En tout cas, bien mieux que le Québécois moyen. Si certains vivent très bien avec cet écart, d’autres sont mal à l’aise avec leurs émoluments et une minorité serait même prête à les revoir à la baisse...

Profession Santé a interviewé le professeur d’éthique à l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, Dominic Martin, au sujet des écarts de rémunération observés au sein du réseau de la santé.

Un exposé sur les conditions de travail insoutenables du personnel des pharmacies communautaires aux États-Unis bientôt sur NETFLIX? Cela pourrait arriver, si l'équipe de pharmaciens à l'origine du projet de documentaire «Would you like shots with that?» réussit à lever assez de fonds.

À la retraite, le pharmacien Daniel Leboeuf a misé sur la voie du partage. À 60 ans, il a liquidé sa compagnie de gestion et versé ses profits dans un fonds destiné à soutenir les opérations d’une école de permaculture en Gaspésie.