Pharmacie communautaire

Les pharmaciens propriétaires ne savent plus comment s’y prendre pour recruter de nouveaux pharmaciens. Un propriétaire offre même une prime de 50 000$ à l’embauche, alors que certains autres doivent combler toutes les plages horaires de leur pharmacie.

L’entreprise créée en 2019 par l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires du Québec (AQPP) ajoute à son catalogue cinq nouveaux programmes de soutien aux patients.

Un pharmacien propriétaire d'Alma dit avoir parlé à l’AQPP, son député et sa bannière, mais «ils ont fait la sourde oreille». «C’est sûr que ces gens-là, ils sont presque tous à Montréal et ils ne sont pas au courant de ce qu’il se passe ici», ajoute-t-il.

Le plan du ministre Christian Dubé entend s’appuyer sur les compétences élargies des pharmaciens pour améliorer l’accessibilité aux soins de première ligne. Quitte à leur en confier de nouvelles?

Autorisés à prescrire le Paxlovid depuis le 1er avril, les pharmaciens communautaires sont débordés par le nombre d’appels de clients qui veulent se procurer ce traitement contre la COVID, rapporte le président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires, Benoit Morin.

Des médecins de famille et des pharmaciens communautaires de Lanaudière ont collaboré main dans la main pour optimiser leurs correspondances, et ne plus en échapper.

L’entrée en vigueur des règlements d’application de la loi 31 a changé la donne: les «nouvelles activités professionnelles» confiées aux pharmaciens ont explosé l’an dernier.

Dès l’automne prochain, les habitants de Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse pourront accéder à ces tests dans leurs pharmacies.