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À Québec, la clinique médicale Les saules a mis la clé sous la porte en décembre dernier. Plusieurs autres cliniques de quartier risquent de connaître le même sort. Explication de ce phénomène qui préoccupe fortement le ministre de la Santé et la FMOQ.

Les Canadiens gravement malades sont «laissés pour compte» en matière de soins palliatifs, dénonce la Société canadienne du cancer dans un rapport qu'elle vient de publier. Elle pointe par ailleurs le manque de formation des médecins et infirmières en la matière.

Le Collège des médecins du Québec rappelle que la Loi concernant les soins de fin de vie ne sera aucunement un bar ouvert. «Les patients ne peuvent pas réclamer l'euthanasie comme ils le veulent. Plusieurs critères existent. On aurait aimé une campagne d’information du gouvernement à ce sujet», affirme le secrétaire du Collège des médecins du Québec, le Dr Yves Robert, en entrevue à La Presse.

«Le règlement n’est pas une fin en soi. C’est plutôt un début, explique Lucie Tremblay. Il faut à présent qu’il se déploie dans tout le Québec, et que les infirmières aillent chercher l’attestation professionnelle les autorisant à prescrire.»

Presque toutes les pharmacies communautaires du Québec sont aujourd’hui connectées au Dossier Santé Québec, montrent les plus récentes statistiques du gouvernement.

Le Regroupement provincial des comités des usagers (RPCU) tire à boulets rouges sur un programme mis de l'avant par le Conseil pour la protection des malades (CPM) qui a été baptisé «Protection santé».

Lors du lancement de la formule en 2002, François Legault, qui était alors ministre de la Santé dans le gouvernement du Parti québécois, avait fixé une cible de 300 GMF pour 2005. Cette cible n’est toujours pas atteinte 11 ans plus tard.