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Le nombre de patients en attente d’un médecin de famille a quadruplé en deux ans au Québec, a appris Radio-Canada.

«À la coop, on essaie de faire autrement avec les moyens dont on dispose. Avec peu, on fait beaucoup, car nous avons enlevé des paliers de gestion qui empêchaient de travailler pour les vrais besoins des patients. Le prix à payer, c’est l’incertitude du financement», explique l'infirmière Isabelle Têtu.

Le Parti québécois a formulé une motion demandant que soient retirées du projet de loi 20 toutes les mesures limitant les droits des femmes et l’accès à l’avortement.Le gouvernement Couillard a décidé de l’appuyer.

Près d'un millier d'étudiants en médecine se sont réunis hier devant l’Assemblée nationale pour exprimer leur opposition au projet de loi 20. C’est la première fois que les quatre facultés de médecine du Québec font une grève conjointe.

Pour l’APES, maintenir les acquis des pharmaciens d’établissement dans un contexte de compressions budgétaires est maintenant chose accomplie. «L’entente de principe ne comporte aucun recul du côté des primes salariales», confirme le président de l’APES, François Paradis.

Le projet de loi 20 n’est pas encore adopté. Pourtant, les IPS disent déjà en subir des effets négatifs. Elles qui souhaitent une optimisation de leur pratique craignent au contraire un recul de leurs acquis obtenus ces dix dernières années.

«La réforme vise à assurer un meilleur accès, et elle peut être un succès. Mais à une condition: il faut mobiliser les médecins, en cherchant ce qui rallume leur flamme, en les considérant comme faisant partie de la solution, non comme le problème», peut-on lire dans le rapport de la Maison Bleue.

Le 27 mars dernier, environ 1000 personnes ont participé à la marche des sarraus blancs pour protester contre les projets de loi en santé. Les organisateurs avaient invité tous les professionnels de la santé à y participer pour dénoncer le comportement «inacceptable» du ministre.