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La pandémie a démontré l'importance d'une plus grande autosuffisance en santé. Or, le nombre de médicaments génériques fabriqués au Canada est en baisse constante ces dernières années, montre un nouveau rapport qui avance plusieurs recommandations.

En entrevue avec ProfessionSanté.ca, le ministre de la Santé a fait le point sur le projet de loi 11 en tentant de rassurer les médecins de famille. Selon lui, il s’agit d’un projet de gestion, et non pas de coercition.

Les médecins qui font le dépistage d'infections transmissibles sexuellement et par le sang en ne se fiant qu'à des prélèvements urinaires chez les hommes gais et bisexuels asymptomatiques ont plus de risque de ne pas les détecter.

Bien que Christian Dubé se soit voulu rassurant en commission parlementaire sur ses intentions, la présidente du CQMF estime que le libellé actuel du projet de loi 11 est réducteur de la réalité vécue par les médecins en première ligne.

Des scientifiques ont identifié un variant du VIH très virulent et hautement transmissible, qui circule discrètement aux Pays-Bas depuis quelques décennies.

Il souligne que la pandémie nous a «tous donné un appétit pour une médecine plus moderne, plus personnalisée, avec moins de paperasse et plus près du patient» et que les missions spatiales peuvent jouer un rôle important dans la réforme des soins de santé.

«Le projet de loi 11 est court, il parle de gestion. Ce qui nous inquiète, c’est la suite, ce que l’on va faire de ces données-là. Va-t-on vouloir contrôler la pratique individuelle?» se demande la présidente, la Dre Jessica Ruel-Laliberté.

S’il partage les visées du PL 11 quant à l’accès, le CMQ se dit préoccupé par certains aspects comme la valorisation de la profession de médecin de famille, le respect de l’autonomie professionnelle et le partage de données.