Santé publique

La profession d’infirmière est considérée comme rien de moins que le deuxième meilleur travail en Amérique du Nord, selon une compilation du magazine américain U.S. News & Word Report.

«Notre rôle est de limiter au maximum l’impact sur les familles affectées, de leur apporter du réconfort et du soutien, notamment par l’introduction de services psychosociaux, et de donner les soins de base aux gens évacués», explique le directeur national de la Santé publique du Québec.

« [On] s’attendait à un afflux de blessés graves ou de grands brûlés en raison de l’importance du sinistre. Vers quatre heures du matin, on a compris que le désastre était tel qu’il pourrait y avoir plusieurs morts», relate Pierre Latulippe, directeur général du CSSS du Granit et de l’hôpital de Lac-Mégantic.

Des psychologues, travailleurs sociaux et psychoéducateurs ont répondu à l'appel du ministère de la Santé et des Services sociaux pour venir en aide aux personnes éprouvées à la suite de la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic.

Médecin de Lac-Mégantic, la Dre Kathleen Dulac, une omnipraticienne, s’est retrouvée malgré elle près du cœur de la tragédie. Elle vit dans le périmètre qui a été évacué.

Les pharmaciens Claude Charron et Antoine Leclerc, propriétaires d’une pharmacie affiliée au Groupe Jean Coutu à Lac-Mégantic, ont été à pied d’œuvre dès le jour même de la tragédie, avec le soutien du Groupe Jean Coutu, pour ouvrir ce mardi une pharmacie temporaire afin de pouvoir continuer à desservir leurs patients malgré la catastrophe qui les afflige.

Le plus récent rapport du ministère de la Santé fait en effet état de 216 854 accidents et incidents dans 215 établissements de la province, pour le semestre du 1er octobre 2012 au 31 mars 2013.

«Le ciel était orangé. C’était comme dans un film: une boule de feu, de grosses explosions, des flammes, de la fumée et beaucoup de gens massés dans la rue, en pyjama.»