Opinions

«Naïvement, j’ai imaginé lors de la création des CLSC que les personnes qui n’avaient pas de généraliste en cabinet pourraient se tourner vers ces centres pour bénéficier d’un suivi médical. Plus tard, j’ai appris que dans plusieurs CLSC, il n’y avait même pas de médecin! Cela n’a pas de sens!»

Tout le monde l’aime et le respecte. Vous voyez le genre: un «Docteur Welby» des temps modernes. (…) Mais à vrai dire, il est un peu dépassé. Il traite l’hypertension et le diabète comme on les traitait il y a 10 ans. Il ne fait plus d’urgence, ni d’hospitalisation. Son ACLS est échu. Si vous emménagiez dans ce village, le prendriez-vous ce médecin comme médecin de famille?

«Les Drs Barrette et Vadeboncoeur nous offrent une excellente prestation en ligne, avec discussions musclées et humour à la clé. Bravo à eux, qui ont réussi à me faire éclater de rire tout en parlant politique!»

«À la fin de l'entrevue, le journaliste m’a avoué que son seul but au départ était de me faire "tomber dans un piège", de faire un grand titre avec la citation d’un jeune médecin qui en dénigrerait un autre et (...) que son article ne serait probablement pas accepté par la rédaction, faute de commentaires diffamatoires et méchants.»

Projetons-nous dans un avenir où les médecins de famille ne sont pas nécessairement révolus mais plutôt utilisés à bon escient; où la population est inscrite auprès d’une infirmière de famille, qui fait le suivi de ces personnes qui «vont bien» et qui les dirige à un médecin en cas de besoin.

Plusieurs infirmières travaillent au sein de Transplant Québec, l’organisme de coordination du don d’organes dans la province depuis plus de 25 ans. Mais peu de choses sont connues sur la nature de leur travail.

Petite réflexion en cinq actes sur les à-cotés de notre pratique