Interprofessions

Armés de leur expertise en matière de TMS, qui représentent environ le quart des motifs de consultations en médecine, les physiothérapeutes bataillent pour faire partie de la réforme du système de santé et trouver leur place au sein des GMF.

Une étude canadienne a démontré que depuis les 20 dernières années, le taux de croissance annuel des dépenses en médicaments d’ordonnance au pays est d’environ 7% en milieu hospitalier et de 5% dans les pharmacies communautaires.

Même si leurs interventions cliniques pourraient avoir des retombées positives en GMF, les physiothérapeutes et le rôle qu’ils peuvent jouer en première ligne ne sont pas mentionnés dans le plan Dubé.

Afin de favoriser l’interdisciplinarité dans la prise en charge des patients, Québec veut permettre aux physiothérapeutes de prescrire des radiographies couvertes par la Régie de l’assurance maladie du Québec.

En entrevue avec ProfessionSanté.ca, le ministre de la Santé a fait le point sur le projet de loi 11 en tentant de rassurer les médecins de famille. Selon lui, il s’agit d’un projet de gestion, et non pas de coercition.

Des demandes de consultation non essentielles auprès de médecins spécialistes pour obtenir une aide à la motricité contribuent à faire augmenter les coûts pour le système et à engorger inutilement certaines spécialités comme l’orthopédie et la physiatrie, soutient la VG.

Un chercheur de Québec et une de ses étudiantes à la maîtrise en physiothérapie aspirent à ce que des physiothérapeutes travaillent en interdisciplinarité avec les pharmaciens à l’intérieur même de leur pharmacie.

Pour une rare fois depuis des années, les présidents des deux fédérations de médecins ont mis de côté leurs différends et ont discuté devant leurs membres de l’accès aux soins, de la pertinence des actes et de la formation des médecins.