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Le torchon continue de brûler entre la Fédération des médecins spécialistes du Québec et le ministre de la Santé, Gaétan Barrette. La dernière escarmouche a été provoquée par l’éditorial intitulé "Les temps sont durs", signé par la Dre Diane Francœur et paru dans l’édition de mars 2017 du magazine Le Spécialiste.

La Coalition Avenir Québec exhorte le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à réviser les cibles de son guichet d'accès aux médecins de famille (GAMF).

Le Conseil de discipline du Collège des médecins du Québec a radié provisoirement la médecin de famille de Jonathan-Yan Perreault, un pharmacien qui doit répondre à 60 chefs d'infraction. La Dre Danielle Serra est en effet soupçonnée d'avoir constitué pour lui un faux dossier médical.

Selon un document du registre foncier obtenu par le Journal de Montréal, Jonathan-Yan Perreault s’est entendu début février avec 12 de ses associés pour leur vendre ses parts. Il reste toutefois propriétaire d’au moins 24 pharmacies et, comme l'a confié l'un de ses associés à ProfessionSanté.ca, les «discussions ne vont pas vite».

Bon an mal an, la région de Québec perd par attrition 26 à 27 médecins d’expérience. Des cliniques médicales ne savent plus à quel saint se vouer pour recruter des candidats ou remplacer les départs causés par la maladie, les décès ou la retraite.

Le crucifix est de retour à l'entrée de l'Hôpital du Saint-Sacrement, à Québec, à l'endroit où il avait été retiré il y a quelques jours.

En 2015, le ministère de la Santé annonçait la mise en place d'un système centralisé pour la prise de rendez-vous en ligne avec les médecins de famille pour le début de 2017. Il se fait toujours attendre... Toutefois, avec le démarrage chaotique du GAMF et des CRDS, personne ne semble déplorer ce retard.

Malgré des investissements annuels de centaines de millions de dollars en recherche en santé, le Québec n’arrive pas à améliorer la productivité du système de santé, révèle une étude menée conjointement par Cirano et le Pôle Santé HEC Montréal. La raison, c’est que le système de santé est incapable «d’embrasser l’innovation», soit d’intégrer dans ses milieux de pratique les nouveautés qui pourraient le faire gagner en efficience à moyen ou long terme.