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«On a (des écouvillons) pour les quelques prochaines semaines, mais évidemment ça va s’accélérer. Donc, on a besoin d’Ottawa pour faire des efforts, entre autres, pour avoir le matériel de tests», a plaidé le premier ministre du Québec lundi après-midi.

Une étude menée par des épidémiologistes de Toronto suggère que la plus grande province du Canada pourrait manquer de lits de soins intensifs et de ventilateurs d’ici la fin avril, même en supposant une forte baisse du taux d’infection à la COVID-19.

«Ce qui se passe en France rend le risque plus réel, mais nous sommes au courant depuis le début des dangers que représente la COVID-19», confie le président de l’Association des médecins d’urgence du Québec, qui s’attend à ce qu’au cours des prochaines semaines, jusqu’à 10% des urgentologues du Québec doivent s’absenter pour des raisons de santé.

«L’achalandage dans les urgences a grandement diminué dans les dix derniers jours, mais on s’attend à une augmentation soudaine des patients avec des conditions sévères», a affirmé le Dr Gilbert Boucher, urgentologue et président de l’Association des spécialistes en médecine d’urgence du Québec.

Le Collège des médecins du Québec et l’Ordre des pharmaciens du Québec demandent à leurs membres de ne pas émettre ou d’accepter d’ordonnances de chloroquine ou d’hydroxychloroquine, normalement utilisées dans le traitement de la malaria et de l’arthrite rhumatoïde, autrement que pour traiter les problèmes de santé chroniques.

La Fédération internationale pharmaceutique a mis à jour ses lignes directrices pour les pharmaciens communautaires, en établissement et en biologie clinique concernant le nouveau coronavirus.

Un Canadien est mort au Japon des suites de la COVID-19, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères François-Philippe Champagne.