Santé publique

Les tendances observées la semaine dernière se maintiennent, avec quelques petites exceptions. Notamment au Québec, où la croissance du nombre de nouveaux cas s'est légèrement accrue, mais avec une courbe des décès toujours plongeante.

Anticipant une augmentation de la détresse psychologique liée à la pandémie, Québec demande aux professionnels en santé mentale qui ont été affectés à d’autres tâches ces dernières semaines de reprendre du service au sein de leur département, et émet plusieurs recommandations.

La coroner en chef du Québec a ordonné mercredi la tenue d'une vaste enquête publique sur certains décès survenus au cours de la pandémie de COVID-19 dans des CHSLD et autres résidences pour aînés.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a affirmé qu’il donnera suite aux recommandations du rapport d’enquête du CMQ sur les bandelettes sous-urétrales en entreprenant les suivis et les évaluations nécessaires.

Le taux de reproduction du SARS-Cov-2 aurait atteint son plus bas niveau depuis le début de l'épidémie au Québec, laissant penser que celle-ci serait maîtrisée.

«Un bon accès aux services de santé mentale, surtout en pédopsychiatrie, est fondamental. Cet accès, depuis trop longtemps, fait cruellement défaut», déplore la FMOQ dans un mémoire déposé à la Commission Laurent. Elle suggère la mise en place d’équipes spécialisées en santé mentale en première ligne partout au Québec.

On ignore l'issue clinique pour environ le tiers des cas de COVID-19 au Québec, une chercheuse du CIRANO dans un rapport sur le profil démographique des cas positifs de la COVID-19, des décès, des hospitalisations et des guérisons. On ne sait donc pas si ces patients sont décédés, s'ils sont guéris, ni même dans certains cas s'ils ont été hospitalisés.

À la suite de son rapport d’enquête, le Collège des médecins du Québec propose un moratoire sur certains types de bandelettes sous-urétrales servant à prévenir l’incontinence urinaire et demande à ce que les médecins appelés à procéder à des chirurgies de retrait suivent des formations complémentaires.