Alcool: les trois quarts des Canadiens ne comptent pas changer leurs habitudes de consommation

C’est du moins ce que révèle un nouveau sondage mené par Ipsos pour le compte de Global News auprès de 1350 Canadiens âgés de 18 ans et plus, interrogés entre le 15 et le 17 février. En janvier dernier, le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) avait revisité ses directives en matière de consommation d’alcool en recommandant la consommation de deux verres standards ou moins par semaine. Au total, 73% des répondants ont affirmé que malgré ces nouvelles recommandations, ils ne modifieraient probablement pas leur consommation d’alcool. Néanmoins, 40% des répondants ont déclaré avoir réduit leur consommation d’alcool depuis le Nouvel An, et 18% des Canadiens auraient participé à un défi de «mois sans alcool». Par ailleurs, 20% des Canadiens estiment boire trop d’alcool, et 23% sont d’avis que leur consommation d’alcool a un effet négatif sur leur santé physique. Les jeunes plus ouverts? Les réactions des Canadiens aux nouvelles directives de consommation d’alcool semblent assez mitigées. En effet, plus de la moitié des répondants (52%) ont indiqué qu'ils auront besoin de plus d'information avant d'envisager de modifier leur consommation d'alcool. Six personnes sur dix (59%) ont affirmé qu’elles réfléchiront probablement aux risques pour la santé associée à la consommation d’alcool, comme le cancer ou les maladies cardiaques. Toutefois, un total de 53% des répondants sont d’avis que ces nouvelles recommandations leur permettront de prendre de meilleures décisions par rapport à leur propre consommation. Parmi ces derniers, les plus jeunes semblent plus ouverts puisque 60% des 18 à 34 ans ont indiqué que les recommandations leur permettront de prendre de meilleures décisions, contre 55% des 35-54 ans et 45% des 55 ans et plus. Manque de crédibilité Un autre élément marquant du sondage est qu’une majorité de Canadiens, soit 57%, sont d’avis que la quantité recommandée de consommation maximale est si faible qu’elle manque de crédibilité. De plus, une légère majorité (52%) pense que ces nouvelles directives sont une nouvelle tactique jugée alarmiste, une opinion plus rependue chez les hommes que chez les femmes (57% contre 47%).

Alcool: les trois quarts des Canadiens ne comptent pas changer leurs habitudes de consommation

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