Santé des médecins

J'ai été médecin urgentiste, puis médecin de famille pendant 50 ans. Voici quelques conseils qui m'ont permis d'éviter l'épuisement professionnel et de continuer à aimer la médecine.

«Tout le monde, sans exception, peut voir sa personnalité se fracturer et la vie, parfois, nous donne l'impression d'être brisés. Leonard Cohen a écrit: "Il y a une fissure dans chaque chose, c'est comme ça que la lumière peut entrer".»

Le forum s'est penché sur le constat de la dégradation de la santé mentale des professionnels de la santé. Plus de 120 professionnels se sont réunis pour proposer un plan d'action visant à améliorer la santé mentale de ceux qui s'occupent de la santé des autres.

«Selon les statistiques recueillies par le PAMQ, les femmes représentent environ les deux tiers de leur clientèle. Il reste du travail à faire pour briser la carapace des hommes. Le jour où de plus en plus d’hommes lanceront un appel à l’aide, le réseau devra être en mesure d’y répondre!»

Les infirmières exposées à 40 minutes de lumière vive avant leur quart de nuit se sentent moins fatiguées et font moins d’erreurs au travail, selon une étude menée à Montréal.

Pour plusieurs, et notamment en raison de la pandémie, le travail est devenu une activité perpétuelle. L’épuisement professionnel est un problème grave qui mérite toute notre attention. Comment s'en sortir?

«Il y a des choses qui vous arrivent. Des choses que vous ne pouvez pas éviter. Ce n'est pas de votre faute. Mais si seulement vous aviez été prévoyant, peut-être que les choses auraient pu être différentes», pense le Dr Hector Baillie.

Nous entendons de plus en plus souvent parler d'épuisement professionnel, de maladie mentale et de toxicomanie chez les médecins. La plupart d'entre nous connaissent des collègues médecins qui se sont suicidés. Quelque chose doit changer. Nous devons changer.