Pharmacie d'établissement

Près de la moitié des répondants à un sondage réalisé pour le compte de l’Association des pharmaciens du Canada affirment composer avec les ruptures d’approvisionnement de médicaments plusieurs fois par jour.

Alors que les besoins de pharmaciens en établissement sont criants, le ministère de la Santé et des Services sociaux songe à embaucher des pharmaciens de 1er cycle dans ces milieux de soins. Une proposition rejetée par l'APES.

Si la Loi 41 a permis aux pharmaciens de pratiquer de nouvelles activités et d’avoir de nouvelles responsabilités, elle est loin d’être appliquée par tous les pharmaciens, ont constaté à regret certains participants au congrès de l'APES.

«Nous savons que vous n’êtes pas en nombre suffisant», a déclaré la ministre de la Santé Danielle McCann devant environ 200 pharmaciens d’établissement réunis en congrès, vendredi au Château Frontenac.

Une récente enquête a révélé qu’un peu plus de la moitié des pharmaciens américains souffraient d’épuisement professionnel. Un taux similaire à celui observé chez les médecins et les infirmières.

Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation à la pharmacie qui se déroule du 10 au 16 mars, l’Ordre des pharmaciens du Québec a lancé deux initiatives pour démystifier le rôle du pharmacien.

La Fédération des pharmaciens du Québec (FPQ) a créé un sondage visant à documenter et à dresser un portrait de la détresse chez les pharmaciens.

Un règlement publié dans la Gazette officielle du Québec vient assouplir les modalités afin de permettre à un pharmacien remplaçant d’obtenir une autorisation pour utiliser le DSQ.