Opinions

La Dre Renée Pelletier, médecin à la Clinique des demandeurs d’asile et des réfugiés du CLSC Côte-des-Neiges, à Montréal, a mené de front bien des vies, dont celle de patiente. À 28 ans, jeune médecin, elle a reçu un diagnostic de maladie de Hodgkin; dans les années 1990, elle a subi trois mastectomies partielles et de la radiothérapie, puis une mastectomie bilatérale suivie d’une chimiothérapie en 2015. «Quelle douche d’humilité que la maladie!»

«Quels résultats avons-nous obtenus jusqu’à présent avec la réforme majeure du réseau? On dispose de peu d’indicateurs pour bien répondre à cette question, le ministre ayant jugé qu’il fallait attendre 2018 avant de procéder à une évaluation. Mais, à défaut de pouvoir miser sur des données probantes, nous disposons d’indices crédibles qui laissent croire que la réforme ne livre pas les résultats escomptés et connaît d’importants ratés.»

«L’humanitaire n’est parfois plus un sanctuaire, avec les attaques de plus en plus fréquentes contre des hôpitaux ou des convois humanitaires, mais le travail doit se poursuivre. Comme médecins, nous avons le devoir de continuer à nous occuper de l’autre, quelle que soit sa condition.»

Ce texte d'opinion est écrit et endossé par tous les membres du CA de MQRP.

Le mot de l'Association médicale du Québec

Le mot du Collège québécois des médecins de famille