Pharmacies communautaires: Entre dépendance et manque d’options
Derrière son comptoir à Chicoutimi, Kevin Girard connaît le scénario par cœur. Un patient âgé arrive, renouvellement de somnifère à la main. Il dort bien, ne tombe pas, ne se sent pas étourdi au réveil. Pourquoi changer? «Ils sont convaincus que tout va bien. Mais au bout de 10 ou 15 ans, c’est de la vraie dépendance. Ils ne réalisent pas que ça peut devenir dangereux», constate le pharmacien propriétaire.