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En entrevue avec ProfessionSanté.ca, le président du Collège des médecins du Québec, le Dr Mauril Gaudreault, explique les tenants et aboutissants du projet de loi 67 présenté mardi.

Dans le sillage du déploiement progressif du test VPH dans les différentes régions du Québec comme test de dépistage primaire du cancer du col de l’utérus, l’INESSS a revu ses lignes directrices et élaboré de nouveaux outils cliniques.

L'objectif est d'établir un «filet de sécurité» pancanadien, et de faciliter l'échange d'information entre professionnels de la santé sans que ceux-ci ne recourent au télécopieur ou à d'autres méthodes souvent considérées désuètes.

La santé ne s’achète pas avec des honoraires réduits ou du papier toilette gratuit.

En attendant qu’elles aboutissent, le ministre de la Santé et la FMOQ se renvoient la balle en s’accusant mutuellement de la situation.

La nouvelle directive s'adresse spécifiquement aux hommes gais et bisexuels et aux femmes transgenres qui ont contracté une ITS au cours de l'année précédente et qui courent un risque élevé d'être à nouveau infectés.

Parmi les mesures phares du projet de loi 67 déposé par la ministre Sonia LeBel, le pouvoir accordé aux pharmaciens de prescrire et de prolonger des ordonnances sans limite de temps. Une avancée très attendue et saluée.

Le nouveau projet de loi vient notamment abolir la clause réglementaire stipulant que la durée de prolongation d’une ordonnance ne peut excéder la durée de validité de l’ordonnance initiale ou une année maximum.