Droit et déontologie

Une médecin de famille vient d’être radiée par le Conseil de discipline du Collège des médecins du Québec pour une période de quatre mois pour avoir prescrit à un proche un nombre «effarant» de narcotiques, majoritairement de l’Oxycodone.

Le syndic du Collège des médecins du Québec s’est opposé à la demande du psychiatre Pierre Mailloux de pouvoir exercer de nouveau auprès des enfants et des adolescents. Depuis 2008, celui que l’on surnomme le Doc Mailloux ne peut plus traiter cette clientèle, puisqu’il a prescrit de trop grandes quantités de médicaments à des jeunes de 6 à 12 ans.

Un médecin de famille a écopé de quatre mois de radiation pour avoir mal évalué son patient septuagénaire lors d’un examen requis pas la Société de l’assurance automobile du Québec.

Une ophtalmologiste a écopé de trois mois de radiation pour avoir notamment posé un diagnostic de glaucome avec un questionnaire et un examen insuffisants, qui ne permettaient pas de soutenir un tel diagnostic.

Un chirurgien orthopédiste vient d’être réprimandé par son ordre professionnel pour avoir tenu des propos désobligeants sur le poids et le style de vie de sa patiente qu’il devait évaluer pour la CSST.

Un ophtalmologiste de la clinique Lasik MD a écopé d'une radiation de trois mois pour avoir présigné des ordonnances médicales qui étaient ensuite remplies par les techniciens et remises aux patients.

Une relation amicale avec une patiente s’est bien mal terminée pour une médecin de Saint-Jérôme, qui vient d’écoper d’un mois de radiation après avoir plaidé coupable à trois chefs d’accusation.

Une pharmacienne propriétaire a plaidé coupable à un chef d'accusation de son ordre professionnel en janvier après que sa technicienne a donné un médicament pour la maladie de Parkinson à la mauvaise patiente.