Patient Compliance

Il vaut mieux s’attaquer au surdiagnostic sans quoi il contribuera à mettre en péril les finances publiques du Québec, estime Normand Laberge, directeur général de l’Association médicale du Québec (AMQ).

Malgré des compressions de 118 M$ imposées par le gouvernement, les honoraires versés aux pharmaciens communautaires pour les assurés du régime public d’assurance médicaments ont fortement augmenté au cours des cinq dernières années. Explications.

Une femme de la Mauricie poursuit l'hôpital de Shawinigan et cinq médecins pour la somme de 1,4 million après avoir mis au monde de façon naturelle un bébé de 13 livres. Elle décrit l'accouchement comme «traumatique et chaotique».

Environ un enfant asthmatique sur six a été contraint de cesser son traitement au montélukast en raison d’effets secondaires neuropsychiatriques importants, indique une nouvelle étude menée par des chercheurs du CHU Sainte-Justine et de l’Université de Montréal.

Après avoir annoncé la fin imminente de la couverture d’assurance du Lantus et du Enbrel, voilà que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) avise que leurs biosimilaires, Basaglar et Brenzys seront remboursés dès la mise à jour de la Liste des médicaments, le 18 août 2017.

Le corps médical n'est pas assez vigilant par rapport au risque de surdiagnostic, estime le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette. Mais le gouvernement s'en remet à d'autres instances pour contrer ce fléau.

«Tous les médecins font du surdiagnostic ou du surtraitement. De 15 à 18 % de ce que nous prescrivons ou traitons, a une faible valeur, n’est pas nécessaire ou peut même s’avérer préjudiciable à la santé de nos patients. Je le fais, mes collègues le font et les patients le demandent...»

Une difficulté à identifier les odeurs pourrait permettre aux médecins de suivre l'évolution de la maladie d'Alzheimer chez leurs patients, selon une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'Université McGill.