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Ottawa a une fois de plus refusé d'ouvrir la porte à la légalisation du suicide assisté, vendredi, affirmant qu'il pourrait éventuellement revenir aux tribunaux de déterminer si le Québec peut légaliser cette pratique.

La Commission de la santé et des services sociaux a entrepris le 17 septembre, à Québec, les consultations particulières sur le projet de loi 52 portant sur les soins de fin de vie. Notre journaliste y était.

«Ce sera une grande tristesse si l’euthanasie est permise au Québec. J’anticipe les souffrances des soignants, des désaffections, des réorientations de carrière de médecins et des pressions de plus en plus grandes sur les soins palliatifs pour poser des gestes qui vont à l'encontre de leurs valeurs et de leur identité professionnelle», a commenté le directeur général de la Maison Michel-Sarrazin de Québec, le Dr Michel L’Heureux.

La Dre Christiane Martel craint l’impact de l’introduction de l’euthanasie sur les équipes de soins. «C’est extrêmement important qu’on le prévoie et qu’on s’en occupe, insiste-t-elle. En Belgique, il y a des équipes de soutien pour les soignants qui pratiquent l’aide médicale à mourir. Nous sommes des êtres humains avant tout...»

Lors de sa réunion de service du 13 septembre dernier, le GMF de L’Assomption, dans Lanaudière, a voté une résolution contre le projet de loi 52 sur l’aide médicale à mourir. L’organisme regroupe 16 médecins, tous actionnaires. Parmi eux, sept comptent moins de trois ans de pratique.

C’est le temps des prix et plusieurs médecins se voient récompensés par leur établissement pour leur travail, leur engagement ou leur professionnalisme. Quatre d’entre eux ont ainsi été mis sous les feux de la rampe par le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) lors de la 13e édition de son gala des Prix d’excellence.

La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC a organisé, le 1er octobre dernier, sa soirée Cœur Québec, un événement annuel qui souligne le travail et l’engagement de ceux qui se vouent au quotidien à la santé des cœurs.

C’est au Québec que les temps d’attente pour voir un médecin de famille sont les plus longs, indique un rapport sur les temps d’attente dans le secteur de la santé, publiée au mois de septembre.