Santé des médecins

L’entrée en vigueur le 1er juin dernier des modifications à la facturation des interventions cliniques en cabinet a causé une certaine commotion chez certains médecins. Même si ces changements étaient annoncés depuis plusieurs mois, des cliniciens semblent avoir été surpris par sa mise en application ou n’étaient pas encore prêts à effectuer ce passage.

D’ici quelques mois, l’entrée en vigueur d’un règlement du Collège des médecins du Québec sonnera le glas des dossiers médicaux papier au Québec. Les médecins auront trois ans pour se mettre à jour et migrer vers une solution électronique. Un sursis nécessaire, croit le Dr Yves Robert.

Plus certains avancent en âge, plus ils ont tendance à délaisser la formation continue sous prétexte qu’ils vont prendre leur retraite sous peu ou qu’ils ont suffisamment d'expérience. Des excuses rejetées par le Collège des médecins, qui a déposé un important projet de règlement sur le développement professionnel continu (DPC) en avril.

Colloque annuel du Collège des médecins du Québec

Le nouveau service en ligne FacturActe est maintenant accessible.

Le Collège des médecins du Québec dit ne pas être surpris des réactions des médecins retraités qui s’opposent au retrait de leur privilège de prescription. Mais selon lui, «revenir en arrière, ce serait prendre une décision illégale».

Il existe une sorte de cercle vicieux entre le manque de satisfaction professionnelle des médecins, leur temps de pratique réduit et la difficulté croissante d’accès aux soins. Explications.

C’est le 4 avril que s’est amorcé officiellement le déploiement progressif de la nouvelle solution de facturation à l’acte pour les médecins omnipraticiens et les médecins spécialistes. La migration s’échelonnera jusqu’au 31 décembre 2016.