La confiance dans la médecine remonte à loin. Aujourd'hui, le médecin devrait être considéré comme une personne fiable et compatissante qui connaît les fondements scientifiques des maladies et des traitements. Mais plusieurs facteurs mettent cette confiance à rude épreuve.
«Les routines peuvent être de puissants outils. Elles peuvent soutenir la fonction cognitive, stimuler la santé, offrir des activités porteuses de sens et des opportunités sociales», soutient une chercheuse qui étudie l'impact de l'activité et de la participation sur la santé mentale.
Le Dr Robert Dickson témoigne d'une singulière rencontre avec une femme venue pour une consultation au sujet d'une éruption cutanée... inexistante, mais qui s'est terminée avec une patiente heureuse et soulagée.
«Je ne compte plus le nombre de fois où les patients m'ont dit qu'ils ne savaient pas que leur rendez-vous était limité dans le temps. Nous devons le leur dire, car cela les aide à mieux s'aligner sur nous», soutient le Dr Marcus Greatheart.
«L'un des effets secondaires de la COVID est assurément la forte progression des modes de communication électroniques. Pourquoi est-ce un problème? Il y a de fortes chances que l’on rejoigne notre employé à un moment où il n’est pas disposé à recevoir le message», selon Philip Morgan.
«Cette guerre me fait peur. Elle nous menace tous, qui que nous soyons, où que nous soyons, sans égard à nos statuts, rôles ou responsabilités. Les médecins ne seront pas davantage épargnés que les autres», prévient le Dr Ladouceur.
S’il y a bien une chose sur laquelle tout le monde s’entend lorsqu’il est question du projet de loi 11, c’est le rôle fondamental que joueront les données et la technologie au cours des prochaines années pour nous aider à mieux organiser les soins de première ligne.