Oncologie

Stuart Edmonds, vice-président à la Société canadienne du cancer, ajoute que le Canada est maintenant un chef de file international et qu'il a réalisé des avancées qui ont changé les pratiques dans le monde entier.

L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) vient de publier le premier volet d’un vaste projet qui consiste à «faire parler» des banques de données clinico-administratives dans la perspective d’améliorer les soins prodigués aux cancéreux.

Une étude menée par la faculté de médecine vétérinaire de l'UdM et l'Institut Curie, à Paris, tentera de vérifier si les chiens sont réellement en mesure de détecter l'odeur du cancer ou même de la Covid, comme le laissent supposer certaines expériences.

«Cette maladie est bien affaire de mots, en premier lieu. (...) Annoncer un cancer bouleverse la vie, rendant le malade soudain terriblement mortel. Et il devient un patient, alors que paradoxalement son rapport au temps s’accélère.»

Les immunothérapies sont considérées comme une réelle révolution thérapeutique dans la prise en charge des patients atteints de cancer, bien que seule une fraction des patients y répond correctement. Quelles seront les prochaines avancées?

À l’aide d’un questionnaire auquel les praticiens répondent, l’outil permet d’identifier les patients susceptibles d’avoir un syndrome de prédisposition au cancer et qui devraient bénéficier d’un dépistage génétique.

«Le cancer de la gorge chez l'homme est rendu à des taux quasiment épidémiques aux États-Unis et ça s'en vient chez nous. Le cancer de la gorge chez les hommes, secondaire au VPH, est au même niveau que le cancer du col chez la femme.»

Les patientes atteintes d'un cancer séreux de l'ovaire de bas grade ont de quoi se réjouir: près de 46% des participantes à une étude de phase 1 ont vu la taille de leur tumeur diminuer.