Mpox: la vaccination devrait être recommandée aux hommes à risque, même après la fin de l'épidémie

Les hommes homosexuels et bisexuels qui présentent un risque élevé d'infection par le virus mpox devraient se faire vacciner, même après la fin de l'épidémie actuelle, ont déclaré des conseillers en santé du gouvernement. La recommandation du comité est maintenant transmise à la directrice des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) et, si elle l'approuve, elle sera envoyée aux médecins américains à titre d'orientation. Plus de 30 000 cas de mpox ont été signalés aux États-Unis l'année dernière. Le nombre de cas a considérablement diminué cette année, pour atteindre environ 800. Mais comme le virus ne circule pas naturellement aux États-Unis, tout cas isolé est considéré comme une épidémie, selon le CDC. Mpox, anciennement connue sous le nom de variole simienne, est causée par un virus de la même famille que celui qui cause la variole. Elle est endémique dans certaines régions d'Afrique, où des personnes ont été infectées par des morsures de rongeurs ou de petits animaux. Le virus n'était pas connu pour se propager facilement entre les personnes, mais les cas ont explosé en Europe, au Canada et aux États-Unis au printemps et à l'été 2022, principalement parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes. Les décès ont été rares, mais de nombreuses personnes ont souffert de lésions cutanées douloureuses pendant des semaines. Un vaccin à deux doses, Jynneos, est devenu l'arme principale aux États-Unis. Il est recommandé principalement aux hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes qui ont plus d'un partenaire sexuel, qui ont récemment souffert d'une infection transmise sexuellement (ITS) ou qui, pour d'autres raisons, courent un risque plus élevé d'infection par contact sexuel. À lire aussi: Un rapport décortique le succès de la DSP de Montréal contre la variole simienne Environ 500 000 personnes aux États-Unis ont reçu les deux doses recommandées du vaccin, soit environ un quart des deux millions de personnes éligibles, selon les responsables du CDC. La nouvelle recommandation rappelle par ailleurs que le virus existe toujours et que l'on peut être infecté lors d'un voyage à l'étranger, selon les responsables des CDC. La moyenne quotidienne des nouveaux cas aux États-Unis est d’un à quatre par jour, mais il est probable que certaines personnes ne soient pas diagnostiquées, selon les CDC. Deux décès ont été signalés en septembre, ce qui porte à 54 le nombre total de cas aux États-Unis depuis l'apparition de la variole l'année dernière.

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