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Si plusieurs GMF ont fermé boutique au grand regret de leurs médecins et de leurs patients, un nombre bien plus important a vu le jour depuis un an et demi malgré la pandémie et les multiples départs à la retraite.

Alors que le système de santé a été rudement éprouvé dès le début de la pandémie, l’heure est venue de repenser le réseau, estime le Dr Abdo Shabah, membre du C.A. de l’AMC.

Étienne Retson Brisson a fait le chemin inverse des autres professionnels de santé présentés dans ce dossier. Après un début de carrière brillant comme avocat fiscaliste, il se prépare à devenir psychiatre.

En 2020, des chercheurs ont révélé que la moitié des facultés de médecine n’incluaient aucune formation sur l’avortement ou qu'un seul cours. «L’avortement est l'une des procédures les plus courantes. Pourtant, les sujets liés sont absents des programmes», avaient-ils écrit.

Avouez-le, l’idée de balancer une fois pour toutes votre sarrau et votre bloc de prescriptions vous a déjà traversé l’esprit. Vous n’êtes pas le seul.

Les problèmes d’accès aux soins de santé sont loin d’être propres au Québec. Dans la région parisienne, en France, près de 63% de la population est touchée pour une offre de soins insuffisante ou par des difficultés à accéder aux soins.

«Il est déjà assez difficile de comprendre des informations dans des conditions stressantes, l'ajout de barrières inutiles ne fera qu'accroître ce risque et nuira à la capacité des fournisseurs à offrir des soins optimaux», écrit la CSSSQ.

«Il est assez préoccupant et paradoxal de constater que les spécialistes, qui ont une grande responsabilité de la situation actuelle par leur contribution insuffisante de la prise en charge hospitalière, passent sous le radar encore une fois», s'inquiète le Dr Ricard.