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L'INESSS a fait des recommandations au ministre de la Santé, Gaétan Barrette, visant à « limiter » le remboursement des IPP aux assurés du régime public d’assurance médicaments.

Depuis la réforme du réseau mise en place par le projet de loi 10 en février 2015, pas moins de 4500 cadres ont changé de poste et leur tâche a été en général alourdie, mais ils ont conservé la même rémunération en attendant un reclassement officiel.

Depuis le 1er juillet, certains assurés du régime public d’assurance médicaments (RPAM) voient leur contribution augmentée lorsqu’ils se présentent en pharmacie pour acheter des médicaments.

Dans le cadre de la mise à jour régulière des deux listes de médicaments du gouvernement du Québec (régime général d’assurance médicaments - RGAM et Établissements), le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a accepté les recommandations de l'INESSS pour y inscrire de nouveaux produits en date du 15 juin dernier.

L’intégration dans les GMF de professionnels pharmaciens, nutritionnistes, psychologues, travailleurs sociaux, kinésiologues, physiothérapeutes et infirmières cliniciennes provenant des CISSS et des CIUSSS suscite de l’inquiétude chez plusieurs médecins. Les défis s’annoncent nombreux pour arrimer ces ressources nouvelles aux équipes médicales et certains GMF craignent de devenir... des CLSC.

Le Dr André Plante, médecin retraité depuis 14 ans, a accordé une entrevue à La Presse dans laquelle il vilipende la décision du CMQ de suspendre le droit aux médecins retraités de faire des ordonnances s’ils ne paient par une pleine cotisation et des assurances. Sur Twitter, les affirmations du Dr Plante ont fait bondir nombre de médecins et de pharmaciens.

Si l’on en croit les chiffres du ministère de la Santé, de 2011 à 2015, les médecins de famille québécois auraient travaillé en moyenne de 5 à 7 jours de moins par année que leurs collègues spécialistes. Il ressort aussi que le nombre de journées travaillées est en baisse aussi bien chez les premiers que chez les seconds.

La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Régine Laurent, estime que les nouvelles compressions de 242 millions $ dans le réseau de la santé pour 2016-2017 sont une catastrophe.