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Le projet de loi vise à donner plus de pouvoirs aux directions des CISSS, notamment en revoyant les règles relatives aux privilèges accordés aux médecins.

Dans un éditorial, le président de la FMOQ a vivement critiqué une publicité de l'OIIQ intitulée «Pas toujours obligé de voir le médecin». L’OIIQ répond pour sa part que l'objectif n'était pas de s'attaquer aux médecins, mais d'interpeller le gouvernement pour qu’il reconnaisse davantage les compétences des infirmières.

Outre les dispositions visant à accroître les pouvoirs de la RAMQ, plusieurs articles ont été ajoutés par Gaétan Barrette pour encadrer certaines pratiques commerciales en matière de distribution des médicaments.

Les facultés de pharmacie de l'Université Laval et de l'Université de Montréal s’inquiètent de la crise qui persiste entre Québec et les pharmaciens communautaires. La négociation ardue avec le gouvernement au sujet de la rémunération des pharmaciens met en péril, selon elles, la formation de la relève en pharmacie.

La réforme que le ministre de la Santé Gaétan Barrette a entreprise en 2014 a bousculé bien du monde, reconnaît-il. Mais c’était un mal nécessaire et, aujourd’hui, elle commence à porter fruit, a-t-il confié en entrevue au Soleil. Bien sûr, l'opposition ne voit pas la chose du même œil et constate plutôt l'épuisement des travailleurs du réseau et la déshumanisation des soins.

«Plutôt que de reconnaître la valeur ajoutée des pharmaciens et travailler à l'amélioration des soins de première ligne aux patients, le ministre de la Santé préfère s'acharner sur eux et sur la pharmacie communautaire. Mais avec quel objectif au juste? Nous cherchons en vain à comprendre la motivation de Gaétan Barrette tout comme le silence troublant du premier ministre.»