Étudiants

Les facultés de pharmacie de l'Université Laval et de l'Université de Montréal s’inquiètent de la crise qui persiste entre Québec et les pharmaciens communautaires. La négociation ardue avec le gouvernement au sujet de la rémunération des pharmaciens met en péril, selon elles, la formation de la relève en pharmacie.

Des pharmaciens travaillent à mettre sur pied une association qui regroupera les pharmaciens de tous les milieux de pratique au Québec (pharmacies privées, établissements de santé, compagnies pharmaceutiques, établissements d’enseignement, gouvernements, etc.), ainsi que les étudiants et résidents en pharmacie des deux facultés de pharmacie.

Le chef du département de pharmacie du CHU Ste-Justine s’est vu récompensé pour souligner sa contribution à l’enseignement de la législation pharmaceutique et de la gestion et de la pharmacothérapie.

Dans son plan stratégique pour les quatre prochaines années, l'APES considère prioritaire de décider si les pharmaciens d’établissement ont encore un rôle à jouer dans les soins de première ligne, compte tenu du nouveau cadre de gestion des GMF qui privilégie les pharmaciens communautaires.

L'AQPP n'encourage pas ses membres à renoncer à accueillir des stagiaires en pharmacies, mais comprend que des pharmaciens propriétaires n’aient plus le temps nécessaire à leur offrir le suivi requis dans ce contexte économique difficile.

Lors du sommet, l’ensemble des intervenants en santé se sont entendus pour dire qu’il est impératif que le gouvernement reconnaisse la pharmacie communautaire comme milieu de soins important en première ligne, ainsi qu’en matière de promotion de la santé et prévention des maladies chroniques.