Colombie-Britannique: les pharmaciens réclament l’élargissement de leur pratique

L’Association des pharmaciens de la Colombie-Britannique (APCB) demande au gouvernement de la première ministre Christy Clark d’élargir la pratique professionnelle de ses 2700 membres avec sept nouvelles activités professionnelles rémunérées.L’APCB désire notamment que ses membres puissent, en suivant une formation appropriée, initier la thérapie médicamenteuse pour certaines conditions mineures comme les maux de dos, les céphalées, l’érythème fessier du nourrisson, le pyrosis, la congestion nasale et les piqûres d'insectes.L’APCB voudrait aussi que soit créé un service de consultation pour que les pharmaciens puissent aider les patients souffrant de diabète de type 2 à mieux utiliser les outils d’auto-surveillance de la glycémie. L’objectif serait notamment de leur permettre de mieux comprendre quand il est préférable de mesurer leur glycémie et quand il est moins nécessaire de le faire.Les pharmaciens britanno-colombiens aimeraient également offrir des services de consultation sur l’adhésion à la thérapie médicamenteuse, l’asthme et la cessation tabagique.Dans le cas des consultations sur l’adhésion à la thérapie médicamenteuse, l’APCB propose que la consultation initiale avec un patient souffrant d’une maladie chronique soit suivie d'une première rencontre de suivi et, au besoin, une seconde. Ce programme serait valable pour chaque nouveau médicament dans la liste des maladies chroniques admissibles.Du côté des consultations sur l’asthme, la demande de l’APBC vise à permettre aux patients de bénéficier des mêmes services que ceux qui sont déjà offerts aux patients qui consomment plus de cinq médicaments pour traiter leurs maladies chroniques.En ce qui a trait à la cessation tabagique, l’APCB suggère au gouvernement de la Colombie-Britannique de permettre aux patients qui désirent cesser de fumer de pouvoir compter sur les services des pharmaciens pour un maximum de huit consultations.Les pharmaciens communautaires de la Colombie-Britannique réclament aussi de pouvoir offrir le service de suivi de l’anticoagulothérapie dans sa totalité, c'est-à-dire effectuer les tests nécessaires, en analyser les résultats et modifier la dose de warfarine au besoin.La septième et dernière demande de l’APCB vise à étendre le programme de pharmacothérapie initiale afin notamment d’inclure les médicaments prescrits pour les maladies chroniques. La pharmacothérapie initiale permet à un pharmacien de donner des médicaments à un patient pour quelques jours seulement afin d’évaluer si celui-ci répond bien à son traitement médicamenteux.L'APCB estime que ces mesures permettraient au gouvernement de la Colombie-Britannique d'épargner des millions de dollars grâce à une meilleure utilisation des médicaments et d'accroître l'accessibilité aux soins de santé.

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