Chirurgie de la cataracte: Des gains d’efficacité jusqu’à 50% à l’HGJ

De simples améliorations au niveau des ressources et des techniques de chirurgies ont permis d’augmenter jusqu’à 50% la capacité de réalisation d’opérations de la cataracte à l’Hôpital général juif de Montréal (HGJ).L'établissement a eu recours à une révision du processus de réalisation de ces interventions en utilisant une approche mise au point à la Harvard Business School. L'initiative a été pilotée par un service dédié, le programme du Changement transformationnel. Ce type de démarche vise trois objectifs: améliorer l’efficacité, réduire les coûts et, ultimement, améliorer l’accès aux soins dans un délai réduit pour les patients.L’analyse des gestes et des processus amène à évaluer les coûts de fonctionnement, ainsi que la disponibilité des ressources, telles que l’équipement, l’espace, le personnel, afin de déterminer si ces dernières peuvent être utilisées de façon plus économique.CataracteLes experts de l’HGJ et de la faculté de gestion Desautels de l’Université McGill ont collaboré à cet exercice. L’analyse a déterminé qu’il existait des différences considérables dans les techniques de chirurgies de la cataracte, ainsi que dans l’utilisation des ressources.En identifiant et en normalisant des changements de procédures qualifiés de mineurs, les opérations ont été réalisées de manière plus économique et en moins de temps, ce qui a permis de réduire les listes d’attentes.«J’applaudis la décision de conduire cette analyse, a réagi le chef d’ophtalmologie à l’HGJ, le Dr Michael Kapusta. La chirurgie de la cataracte était déjà considérée comme étant efficace en ce qui concerne le temps des interventions. Les résultats de cette évaluation vont aider à améliorer les dépenses, l’efficacité et la gestion du temps encore plus profondément.»Autres applicationsCet exercice pourra aussi être appliqué à d'autres domaines chirurgicaux, qui permettent d'accroître l'efficacité sans nuire aux activités cliniques, affirme la direction de l’établissement.«Cette méthode d’analyser ce que nous faisons pourrait drastiquement changer nos méthodes d’allocations de ressources et pourrait également nous aider à obtenir une meilleure compréhension des gestes que nous posons», croit le directeur du Changement Transformationnel et chef des Services chirurgicaux à l’Hôpital général juif, le Dr Lawrence Rosenberg.

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