Medication Management

«Remettre ouvertement en question le rôle des opioïdes dans le traitement de la douleur chronique, c’est susciter la colère des patients et, parfois, le mécontentement des collègues, plus particulièrement de ceux qui se spécialisent dans la prise en charge de la douleur. Mais il est grand temps que les médecins (et les patients) s’arrêtent pour réfléchir à ce qui se produit lorsque ces médicaments sont prescrits pendant des mois ou des années et à ce que devraient être les objectifs honnêtes de la pharmacothérapie.»

L’annonce de l’abolition des frais accessoires représente une victoire certaine pour les patients du Québec qui n’auront plus à débourser le moindre coût pour un service assuré. Cette décision ministérielle annonce-t-elle pour autant la fin de cette longue saga dont des milliers de patients ont écopé des frais?

Commentant l’échec des négociations, Me Lucien Bouchard, qui représente l'AQPP, a eu des mots très durs envers le ministre Gaétan Barrette, l’accusant de privilégier les «coups de force» au détriment des pharmaciens et du public.

Au sommaire de ce numéro : Risques associés à l’abus de lopéramide? | Place de l’Helixia Toux ProspanMD dans le soulagement de la toux | Nouveautés dans le traitement de l’asthme | DRESS lié à la terbinafine

Durant toute ma vie de pharmacien, j’ai eu l’occasion d’entendre toutes sortes d’histoires, et j’ai aussi eu l’occasion de raconter des histoires de pilules. Le pharmacien est en fait une sorte de philosophe de la pilule, un conteur reconnu...

Selon la députée péquiste Diane Lamarre, « les médecins prennent les patients en otage en menaçant de ne plus offrir certains services ».

Les négociations se poursuivent entre l'AQPP et le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, concernant leur différend au sujet de la nouvelle réglementation sur les allocations professionnelles des pharmaciens, a indiqué à ProfessionSanté.ca l’attachée de presse du ministre Barrette.

Les approches complémentaires ont présentement la cote et, de plus en plus, nos patients nous demandent des compléments de traitement. Toutefois, quand il est question de troubles de l’humeur, nous ne sommes pas très à l’aise de recommander des produits à combiner avec les antidépresseurs. Pouvons-nous réellement améliorer le traitement de ces patients?