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Malgré des négociations jusqu’à la toute dernière minute, tout n’est pas encore réglé en matière de frais accessoires pour les médecins omnipraticiens.

Pendant deux jours, la Commission de la santé et des services sociaux s'est réunie pour discuter du projet de loi 118 qui permettra d’encadrer plusieurs services allant des tests en laboratoire, aux orthèses et prothèses, en passant par les échographies et examens sur l’apnée du sommeil quand ils sont effectués hors des établissements de santé.

L’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) offre à ses membres de suivre une nouvelle formation d'autoapprentissage en ligne comportant l’étude de neuf cas sélectionnés parmi des enquêtes de son Bureau du syndic ayant entraîné des plaintes devant le Conseil de discipline de l’OPQ.

Les médecins qui choisiraient de défier la loi et d'imposer des frais pour des services gratuits à compter de jeudi s'exposeront à des sanctions, a prévenu mercredi le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Le 26 janvier marque l’abolition des frais accessoires, mais cette date marque aussi l’entrée en vigueur des articles 73(1) et 79 du Code de déontologie des médecins, qui portent sur ces mêmes frais. Certains se demanderont pourquoi appliquer de telles dispositions puisque les frais accessoires sont abolis. Or elles ne seront pas caduques pour autant…

Les médecins se plaignent souvent de faire les frais d’une couverture médiatique à leur désavantage. Ce n’est pourtant pas cela qui influence l’opinion des Québécois à leur égard, mais plutôt les difficultés croissantes pour obtenir une consultation médicale, surtout quand s’ils n’ont pas de médecin de famille.

À deux jours de l’entrée en vigueur du règlement sur l’abolition des frais accessoires, le 26 janvier prochain, il reste encore beaucoup «d’incertitudes», selon la FMOQ.

Lettre ouverte de Paul Fernet en réponse à la chronique de Yves Boisvert, intitulée «Mort au rabais», parue dans La Presse