Université Laval : près de 19 M$ pour lutter contre les maladies cardiaques, le cancer et d’autres maladies

La ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott a annoncé, lundi, en conférence de presse, un investissement de plus de 21 M$ dans la recherche en santé novatrice. Pas moins de 21 professeurs de l'Université Laval ont reçu d'importantes subventions des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), totalisant 18,96 M$.Au total, douze chercheurs canadiens, dont deux de l'Université Laval, deux du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) et un de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), ont reçu 2,9 M$ pour leurs travaux de recherche biomédicale et clinique novatrice sur le VIH/sida.Dans le cadre des subventions Projet, les IRSC ont accordé un financement de 14,47 M$ à 18 chercheurs de l'Université Laval afin de «lutter contre des affections telles que les maladies cardiaques, l’asthme et le cancer et les neurosciences», précise-t-on dans le communiqué de presse délivré par l'établissement d'enseignement.Finalement, le directeur du Centre de recherche en infectiologie de l'Université Laval, Dr Gary Kobinger, reconnu pour son travail sur le premier vaccin efficace contre le virus Ebola, s’est vu octroyer une subvention de 3,9 M$ sur trois ans pour travailler sur un vaccin visant à prévenir l’infection par le VIH. Ce dernier avait collaboré à la mise au point d'un vaccin contre le virus Zika.Améliorer la santé des Canadiens«Ces projets permettront d’améliorer la condition humaine en s’attaquant à certains des problèmes de santé les plus dévastateurs de notre époque», a affirmé le député de Louis-Hébert et secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Joël Lightbound.«Malgré les avancées en matière de traitement, le nombre de personnes vivant avec le VIH au Canada n'a cessé d'augmenter», a souligné la ministre de la Santé, dans son allocution. Les chercheurs jouent un rôle de premier plan dans la création de nouvelles connaissances scientifiques nécessaires pour traiter les maladies, éradiquer les virus comme le VIH et améliorer la qualité de vie des patients, a-t-elle déclaré.L'«impact positif de la recherche scientifique», Serge-Antoine Belley, atteint du VIH depuis 32 ans, peut en témoigner. «Grâce à la recherche scientifique, l’arrivée de la trithérapie en 1996 marquait un nouvel espoir de survie pour moi et l’ensemble des personnes séropositives. À partir de ce moment, j’ai vécu une renaissance», a-t-il raconté.«Dénouement des chercheurs» Jane Philpott a profité de son passage au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec - Université Laval pour saluer le travail des chercheurs de l’Université Laval qui «sont une source d’inspiration pour tous les Canadiens».«Tu n’obtiens pas toujours les résultats escomptés. Quelques fois, tu arrives à de meilleurs résultats. C’est magnifique d’avoir des personnes prêtes à prendre des risques», a-t-elle conclu.

Université Laval : près de 19 M$ pour lutter contre les maladies cardiaques, le cancer et d’autres maladies

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