Nous entendons de plus en plus souvent parler d'épuisement professionnel, de maladie mentale et de toxicomanie chez les médecins. La plupart d'entre nous connaissent des collègues médecins qui se sont suicidés. Quelque chose doit changer. Nous devons changer.
Bien que la recommandation classique des 10 000 pas soit un stratagème marketing sans fondement scientifique, il est évident que nos patients, et nous-mêmes, médecins, avons besoin de faire de l’exercice. Mais pendant combien de temps?
Les médecins, les pharmaciens et les autres travailleurs de la santé ont effectué plus d’heures supplémentaires au cours de la deuxième année de la pandémie qu’à tout moment au cours de la dernière décennie, a rapporté l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS).
Alors que je me dirige vers une préretraite, je suis reconnaissante de la flexibilité dont mon groupe de garde fait preuve depuis de nombreuses années, au bénéfice des cliniciens, peu importe où ils en sont dans leur carrière.
«J’ai travaillé très fort. Nous travaillons tous très fort… Mais, on ne peut pas que travailler. C’est impossible. On n’est pas des machines! Ça n’a pas de bon sens. Un visa pour l’épuisement professionnel...»
En 2021-2022, les demandes au Programme d’aide aux médecins du Québec (PAMQ) a pour la première fois franchi le cap des 1000, en raison d'une hausse de 19% comparativement à l’année précédente.