Relation médecin / patient

Les professionnels de la santé peuvent nourrir des préjugés discriminatoires vis-à-vis de leurs patients. Mais l’inverse est aussi vrai, tout comme l’inclusivité n’est pas toujours de mise entre collègues.

Prendre conscience de ses propres biais n’est pas évident, mais c’est un exercice nécessaire pour quiconque ayant à coeur la santé de ses patients. Le tour de la question avec des professionnels de la santé et des experts.

La Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, a fait de la lutte contre les discriminations et les inégalités en santé l’un de ses chevaux de bataille.

Quelle proportion de résidents canadiens trans et non binaires signale un besoin de soins de santé non satisfait? Quelle proportion de femmes a reçu un électrocardiogramme à temps par rapport aux hommes? Voyez si vous êtes au fait des discriminations dans le domaine de la santé.

Vous considérez vous raciste, sexiste, homophobe ou encore âgiste? Êtes-vous pour autant toujours dénué.e de préjugés? Ce serait surprenant, car la nature est ainsi faite… Prendre conscience de ses propres biais n’est pas évident, mais c’est un exercice nécessaire pour quiconque ayant à coeur la santé de ses patients. Voici comment s’y prendre.

Comme le reste de la population, les professionnels de la santé ne sont pas à l’abri des biais cognitifs et des préjugés. Mais ces derniers peuvent parfois affecter leur jugement clinique. Christine Grou, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, nous explique comment s’en prémunir.

Les intérêts qui tournent à l'obsession servent parfois à fuir nos problèmes latents, observe le Dr Jabir Jassam.

La migraine, une maladie chronique méconnue et souvent invalidante, touche trois fois plus de femmes que d'hommes. Même si des traitements efficaces sont disponibles, des migraineux continuent de ne pas être pris au sérieux lorsqu'ils consultent un médecin.