Oncologie

Des traitements moins intensifs pour trois types de cancer peuvent faciliter la vie des patients sans pour autant compromettre les résultats, ont indiqué des médecins lors de la plus grande conférence mondiale sur le cancer.

Il n’est pas impossible d’imaginer une future boucle de rétroaction dans laquelle l’utilisation accrue de cytostatiques anticancéreux eux-mêmes entraînerait une augmentation des taux de cancer.

Une étude menée par l'Université d'Ottawa a déterminé que le dépistage précoce du cancer du sein permettrait au système de santé canadien d'économiser des millions de dollars, en plus de sauver la vie de milliers de patientes.

Après analyse des données probantes, l'organisme national maintient sa directive sur le seuil de 50 ans et sur l'abandon du dépistage systématique au-delà de 74 ans, malgré les pressions de plusieurs spécialistes du cancer, chirurgiens et radiologistes.

Alors que le vaccin contre le papillomavirus peut prévenir le cancer aussi bien chez les hommes que chez les femmes, les garçons restent moins nombreux que les filles à se faire vacciner aux États-Unis, souligne une nouvelle étude.

Les patients qui participent pour tester l'efficacité de nouvelles thérapies n'en retireront que des bienfaits personnels très modestes, voire inexistants, leur participation servant surtout à faire progresser la science, indique un bioéthicien de l'UMcGill.

La moitié des patients atteints d'un cancer recevront une forme d'immunothérapie, mais entre 40% et 60% d'entre eux n'y répondront pas. Cela pourrait notamment être dû à la présence ou à l'absence, de certaines bactéries dans leur intestin.

Les chercheurs ont constaté que la moitié des tumeurs étudiées présentaient des récepteurs des œstrogènes, et que leur abondance est liée au risque de récidive, à sa progression, à la formation de métastases et à la survie des patients.