Bien que le co-porte-parole de Québec solidaire veuille réduire drastiquement le coût des médicaments, cela ne se fera jamais sur le dos des pharmaciens, dit-il.
Si plusieurs partis font de la lutte contre le cancer une de leurs priorités, leurs propos sont moins clairs quand il s’agit de parler du financement de cette lutte.
Si, sur la plupart des dossiers, les avis sont partagés, les quatre candidats venus débattre devant les médecins estiment que l’on peut faire des économies avec les médicaments.
Tout au long du débat organisé par l'AMQ, les quatre candidats ont beaucoup parlé de leur vision du système de santé public, qu'ils veulent fort, et de la place du privé.
Le Dr Amir Khadir a été le premier à s’exprimer sur l’accessibilité. Pour lui, il faut investir dans les CLSC et leur redonner leur vocation première, qui celle de porte d’entrée du système de santé.
Le ministre est persuadé que si l’on revoit les AMP, cela va conduire à une «découverture dans les urgences», ce qui entrainera des ruptures de services.
De sa rencontre avec deux candidats de la CAQ, Normand Cadieux retient surtout qu'elle a mis en relief l’incohérence de la position de ce parti au sujet des honoraires des pharmaciens.