Débat électoral de l'AMQ: l’accessibilité (à la première ligne et aux soins spécialisés)

L’accessibilité à la première ligne et aux soins spécialisés:Le Dr Amir KhadirLe Dr Amir Khadir a été le premier à s’exprimer sur l’accessibilité. Pour lui, il faut investir dans les CLSC et leur redonner leur vocation première, qui celle de porte d’entrée du système de santé.Cela demandera tout un changement de la part de la profession médicale, qui a affiché, selon lui, «du mépris» envers cette structure en refusant de partager le pouvoir.«La culture médicale s’est toujours refusée à organiser les soins en fonction des besoins des patients et non de ceux des professionnels», a-t-il affirmé.Québec Solidaire compte ramener les médecins dans les CLSC et en première ligne en investissant de l’argent dans ce secteur.Chaque CLSC aurait aussi un médecin coordonateur, dont le travail serait de gérer l’accès aux services afin d’améliorer l’accès aux spécialistes et au plateau technique.Le Dr Réjean HébertLe Parti Québécois pense qu’il est possible d’améliorer l’accessibilité en priorisant la pratique en cabinet, ce qui sera possible en rééquilibrant les rôles des médecins de famille et des spécialistes.Il faut aussi selon lui diminuer le nombre d’hospitalisations évitables, et notamment celles qui arrivent faute de suivi des maladies chroniques.Le Dr Hébert veut plus de GMF et souhaite que chacun d’entre eux aient au moins trois professionnels de la santé ou des services sociaux de plus en soutient aux médecins.Il devrait aussi y avoir plus d’infirmières praticiennes en région.Enfin, il faudra, selon lui, agir sur les obstacles rémunérateurs pour améliorer la collaboration entre spécialistes et médecins de famille.Le Dr Yves BolducPour le ministre de la Santé, «l’organisation des services deviendra bonne si on a le professionnel nécessaire, et ils s’en viennent!».Il continue de croire dans les GMF, même s’il reconnaît qu’il n’y en a pas encore assez, notamment dans l’est et l’ouest de Montréal.Il estiment que plus d’infirmières sont nécessaires et parlent d’un ratio de 15 professionnels pour 15 médecins dans les GMF.Enfin, en région il mise sur les IPS, notamment pour la prise en charge des maladies chroniques.Le Dr Gaétan BarrettePour le radiologiste, l’accessibilité ne passera pas par «une révolution, mais un ministre», le seul capable, selon lui, de donner aux médecins de famille accès au plateau technique et aux professionnels dont ils ont besoin.Il compte mettre en place des plages d’accès réservées pour les patients des cliniques réseaux. Enfin, selon lui, les ententes signées permettent déjà l’embauche de professionnels.Le Dr Barrette a aussi souligné qu’il existe déjà, par exemple, des psychiatres répondants, sauf qu’ils ne sont pas déployés, pour le moment. Sur le débat électoral de l'AMQ, lire aussi:Débat électoral de l’AMQ: les économies en santé passent par les médicamentsDébat électoral de l’AMQ: la place du public… et celle du privé

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