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Les résultats d’un récent sondage soulèvent l’ire d’associations étudiantes et de facultés de médecine canadiennes.

Le Collège des médecins du Québec a clarifié, vendredi dernier, le cadre normatif entourant le programme d’accès universel gratuit à l’IVG médicamenteuse dans la province.

Bien que le ministre de la Santé semble «avoir une volonté ferme de rendre la plateforme Rendez-vous Santé Québec obligatoire aux omnipraticiens» d’ici la fin de l’année, aucune consigne à cet effet n’a à ce jour été formulée. Selon l’Association des cliniques médicales du Québec et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, ça «ne serait dans l’intérêt de personne», pas même celui du ministère de la Santé .

Examens superflus. Antidouleurs et sédatifs à profusion. La prochaine cohorte de professionnels de la santé veut mettre la hache dans la surmédicalisation monopolisant des ressources qui se font déjà rares dans le réseau public. Le Forum de la relève étudiante pour la santé au Québec (FRESQue) en a fait le thème de son sommet annuel, qui a eu lieu en fin de semaine.

Le 31 décembre dernier, pour la première fois de l’histoire, il y avait plus de femmes que d’hommes médecins au Québec. Mais le réseau et ses acteurs agissent encore comme à l’époque du old boys’ club.

Les ruptures d’approvisionnement de médicaments constituent un casse-tête quotidien pour les professionnels de la santé. Le phénomène est documenté, les solutions sont connues, mais la réelle coordination des acteurs en jeu n’est pas au rendez-vous.

Alors que la profession médicale se fait malmener par l’opinion publique ces dernières semaines, l’Association médicale du Québec a lancé une campagne de recrutement sur les réseaux sociaux ayant pour thème le professionnalisme.

Voici le contenu du numéro de mars 2018 de Profession Santé.